Les Gardiens du Phare de l’Île Verte

 

ET SI ON COMMENÇAIT PAR LE DÉBUT…

Au début du 19ème siècle, le besoin croissant d’organiser le trafic maritime trouva sa réponse dans la création,
le 14 mai 1805, d’une structure administrative connue singulièrement sous le nom de Trinity House de Québec.

La Trinity House était responsable de la mise en place et de l’enlèvement des bouées et balises, de l’érection des phares, de l’ancrage des bateaux-phares aux endroits requis, et enfin du curage des sables, roches ou de toutes autres obstructions à la navigation.

Au printemps 1806, le surintendant des pilotes, Augustin Jérome Raby, accompagné de François Boucher, maître du havre, se rendirent à l’Ile Verte à bord de la goélette Cardwell, pour déterminer l’emplacement de la tour-à-feu.À leur arrivée à la Pointe à Michaud, ils plantèrent un écriteau sur lequel était inscrit : « This spot is pitched on by Government for erection of light-house » C’était le premier geste concret de la Trinity House pour doter le fleuve Saint-Laurent d’une infrastructure de signalisation maritime.

Trente acres de terrain avaient été achetés au propriétaire Peter Fraser au coût de 150 livres pour y construire le phare. En 1976, le phare de l’île Verte fut désigné monument historique par la Commission des Lieux et Monuments Historiques du Canada. Le phare, ainsi que la bâtisse du criard, appartiennent toujours à la Garde Côtière Canadienne.

LE PHARE CONSTITUE UN ÉLÉMENT INESTIMABLE DU PATRIMOINE MARITIME QUÉBÉCOIS

Depuis 1997, un bail de location intervenu entre la Garde Côtière Canadienne et la Corporation des Maisons du Phare de l’île Verte permet l’utilisation des lieux dans un but récréo-touristique et d’interprétation muséale.

Les maisons actuelles du gardien et de l’assistant-gardien furent construites en 1959 et succédèrent à l’ancienne maison plus que centenaire, construite vers 1830. Ces nouvelles maisons ont servi de demeure au gardien et à son assistant jusqu’en 1972.

En 1983, suite à de multiples négociations avec Transport Canada, la municipalité de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs devint propriétaire du terrain et des bâtiments du site du Phare, excluant le Phare et la bâtisse du criard.En 1996, la Corporation des Maisons du Phare de l‘Île Verte est formée et reçoit le mandat de gérer les activités entourant le phare et le site pour la municipalité.

L’établissement d’hébergement et d’interprétation Les Maisons du Phare fonctionne à pleine capacité depuis lors et offre un accès de choix pour la découverte du site mais les revenus dégagés ne suffisent pas à pallier l’assaut incessant du climat sur l’intégrité des bâtiments.

Il est donc envisagé, en 2004, de créer une entité vouée exclusivement à la levée de fonds requis pour assurer l’entretien continu des bâtiments.

 

LES GARDIENS DU PHARE DE L’ÎLE VERTE, C’EST PARTI!

Deux ans et des lots de détermination plus tard, soit le 18 novembre 2006, le gouvernement du Canada reconnaît l’urgence de préserver ce joyau de notre histoire et donne son aval au projet en accordant aux GARDIENS DU PHARE DE L’ÎLE VERTE le statut d’organisme de bienfaisance.

Cette désignation officielle fournit à l’organisme un incitatif de choix pour attirer des donateurs – corporatifs et individuels – qui recevront donc un reçu pour fins d’impôts en reconnaissance de leur soutien.

 

LES GARDIENS MODERNES

Tout comme l’on fait les gardiens du phare durant des décennies, il est désormais à notre tour de préserver ce riche élément de l’histoire maritime du Québec, et le site naturel exceptionnel qui l’accueille. En effet, le climat qui règne sur la Pointe à Michaud, au nord de l’Île, est reconnu pour sa rigueur, particulièrement durant les mois d’hiver. Les bâtiments sont constamment soumis à rude épreuve.Les activités du gîte ont permis que les installations puissent être entretenues et un grand nombre de visiteurs profitent de l’endroit chaque année. Les visites guidées du phare et des installations du site ont déjà permis à des centaines de Québécois-es et de touristes étrangers de faire connaissance avec ce pan de notre histoire; soit en visitant les lieux ou en y séjournant, soit par le biais des nombreux articles écrits dans les journaux et reportages tournés pour la télévision et le cinéma au cours des dernières années.

Malheureusement, force est de constater que les profits dégagés chaque année par la location des maisons ne suffisent pas pour contrer le travail de la nature et du temps alors que les bâtiments nécessitent de continuelles réparations, voire des améliorations.  

 

ÊTRE GARDIEN DU PHARE DE L’ÎLE VERTE,
C’EST PROTÉGER UNE PAGE DE L’HISTOIRE DU QUÉBEC

Il n’y a pas de petit don. Toutes les sommes recueillies par l’organisme seront directement investies dans les activités de restauration et de mise en valeur des installations. Le phare, actuellement propriété du Gouvernement Fédéral, sera bientôt cédé à la municipalité et nous devrons alors en prendre soin adéquatement, comme c’est le cas pour les autres bâtiments.

Les « nouveaux » Gardiens du Phare de l’Île Verte s’acquitteront de cette tâche avec application et dévouement, tout comme l’ont fait tous les gardiens de « la Tour » au fil du temps. Donc, qu’aux Hambelton, Lindsay et Lafrance se joignent les patronymes de tout le Québec et que collectivement nous tous devenions LES GARDIENS DU PHARE DE L’ÎLE VERTE!

Vos dons

Toutes les sommes recueillies par l’organisme seront directement investies dans les activités de restauration et de mise en valeur des installations. 

Les Gardiens du Phare de l’Île Verte

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(418) 898-2730
2802, chemin du Phare
Notre-Dame-des-Sept-Douleurs Québec, G0L 1K0, Canada
information@phareileverte.com